...laquelle curiosité est l'un des titres proposés à l'écoute : la Septième Variation, morceau en 7/8 posé sur
une rythmique rock en 4/4 !
J'ai choisi par ailleurs la Quatrième Variation, titre simple et toujours efficace ; la Cinquième, peut-être parce
qu'elle est son exacte opposée : lente, mélodique, travaillée, avec une fin en rupture ; la Neuvième enfin,
morceau dont j'aime beaucoup la mélodie et le souffle.
une rythmique rock en 4/4 !
J'ai choisi par ailleurs la Quatrième Variation, titre simple et toujours efficace ; la Cinquième, peut-être parce
qu'elle est son exacte opposée : lente, mélodique, travaillée, avec une fin en rupture ; la Neuvième enfin,
morceau dont j'aime beaucoup la mélodie et le souffle.
Que dire de celui-ci ? Objectivement, je pense qu'il s'agit d'un bon album, mais le temps l'a rendu neutre.
Neutre comme les titres de ses dix parties, neutre comme son sujet - il n'y en a pas vraiment.
Cependant ce choix de neutralité s'explique facilement. Après m'être profondément impliqué dans Cécilian,
puis (dans une moindre mesure) dans Amity, je ressens le besoin de changer d'angle d'attaque. J'ai envie de
faire de la musique pour la musique en elle-même, en laissant le background émotionnel agir de manière
inconsciente. J'ai envie de changer de style également, de rechercher d'autres sons, plus électroniques.
Double désir qui coïncide avec la sortie, en 1997, du nouvel album très attendu de Jean Michel Jarre, un pari
risqué (au résultat partiellement décevant) puisqu'il s'agit d'une suite au mythique Oxygène.
D'où ces Variations Synthétiques - "variations" puisque l'idée de départ est de chasser sur les terres de
mes deux maîtres es synthétiseurs, Jarre donc, mais aussi Vangelis ; "synthétiques" puisque le son sera
majoritairement électronique.
Ainsi ne s'agit-il pas de variations au sens musical du terme, c'est-à-dire un travail évolutif autour d'un thème
de départ, mais plutôt d'un point de vue technique.
Simple idée de départ, puisque le résultat est finalement éloigné de ce concept. Le matériel dont je dispose
m'interdit d'approcher de trop près la richesse sonore de mes modèles. Du reste, chercher à imiter n'aurait
pu que me conduire à parodier, ce qui n'aurait eu aucun intérêt.
Restent du projet initial les citations, explicites (le thème d'Oygène 8 rapidement ajouté au début de la
Deuxième Variation ; la reprise de l'ouverture de Blade Runner) ou implicites (la Dixième Variation, écho à
"The Emigrant" ; la structure de la Sixième Variation se veut une référence à Rendez-Vous II...)
Pour le reste, les Variations Synthétiques constituent un album vif, nanti de quelques morceaux solides et
d'au moins une authentique curiosité plutôt réussie...
Neutre comme les titres de ses dix parties, neutre comme son sujet - il n'y en a pas vraiment.
Cependant ce choix de neutralité s'explique facilement. Après m'être profondément impliqué dans Cécilian,
puis (dans une moindre mesure) dans Amity, je ressens le besoin de changer d'angle d'attaque. J'ai envie de
faire de la musique pour la musique en elle-même, en laissant le background émotionnel agir de manière
inconsciente. J'ai envie de changer de style également, de rechercher d'autres sons, plus électroniques.
Double désir qui coïncide avec la sortie, en 1997, du nouvel album très attendu de Jean Michel Jarre, un pari
risqué (au résultat partiellement décevant) puisqu'il s'agit d'une suite au mythique Oxygène.
D'où ces Variations Synthétiques - "variations" puisque l'idée de départ est de chasser sur les terres de
mes deux maîtres es synthétiseurs, Jarre donc, mais aussi Vangelis ; "synthétiques" puisque le son sera
majoritairement électronique.
Ainsi ne s'agit-il pas de variations au sens musical du terme, c'est-à-dire un travail évolutif autour d'un thème
de départ, mais plutôt d'un point de vue technique.
Simple idée de départ, puisque le résultat est finalement éloigné de ce concept. Le matériel dont je dispose
m'interdit d'approcher de trop près la richesse sonore de mes modèles. Du reste, chercher à imiter n'aurait
pu que me conduire à parodier, ce qui n'aurait eu aucun intérêt.
Restent du projet initial les citations, explicites (le thème d'Oygène 8 rapidement ajouté au début de la
Deuxième Variation ; la reprise de l'ouverture de Blade Runner) ou implicites (la Dixième Variation, écho à
"The Emigrant" ; la structure de la Sixième Variation se veut une référence à Rendez-Vous II...)
Pour le reste, les Variations Synthétiques constituent un album vif, nanti de quelques morceaux solides et
d'au moins une authentique curiosité plutôt réussie...
Les titres en vert sont disponibles à l'écoute.
Composé, interprété, réalisé et produit par Tim Elliott
Sauf *: reprise de "Main Titles" (Blade Runner) : Vangelis / arrangements : Tim Elliott
¤: citation du thème de Close Encounters of the Third Kind de John Williams
**: citation de "Oxygène 8" (Oxygène 7-13) de Jean Michel Jarre
Clavier : Yamaha PSR-510
Enregistrement : mai 1997
Durée totale : 37'50
Sauf *: reprise de "Main Titles" (Blade Runner) : Vangelis / arrangements : Tim Elliott
¤: citation du thème de Close Encounters of the Third Kind de John Williams
**: citation de "Oxygène 8" (Oxygène 7-13) de Jean Michel Jarre
Clavier : Yamaha PSR-510
Enregistrement : mai 1997
Durée totale : 37'50
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SUR L'ALBUM
par Tim Elliott
par Tim Elliott
FICHE TECHNIQUE
CHOIX DES TITRES A
L'ECOUTE
L'ECOUTE
Première Variation*¤
4.49
Deuxième Variation**
2.31
Troisième Variation
2.57
Quatrième Variation
2.12
Cinquième Variation
3.51
Sixième Variation
6.51
Septième Variation
2.18
Huitième Variation
3.32
Neuvième Variation
3.33
Dixième Variation*
4.52
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Variations Synthétiques
Tim Elliott, 1997
Timian Prod.
