Comme j'aime énormément cet album à part, j'ai décidé de vous l'offrir en entier, s'il vous plaît d'embarquer 
pour ce voyage.

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Cécilian, rien de plus simple : un clic droit de votre souris sur le lien ci-dessous, choisissez 
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Comment raconter Cécilian ? Comment expliquer la naissance de cet album ? Comment faire comprendre 
l'importance qu'il représente dans ma discographie, le virage décisif qu'il m'a permis de prendre ? La question
n'est pas anodine, à partir du moment où le sujet de cet album touche, pour la première fois, non plus 
seulement à l'expression de mes émotions à travers la musique, mais à leur nature la plus profonde et la 
plus personnelle. 

J'ai cherché les mots. Certains sont apparus, précis, trop factuels, ils n'ont pas convenu. Se faire poétique, 
emphatique, métaphorique ? Le meilleur moyen de ne pas se faire comprendre, ou pire, de se mal faire 
comprendre. 

La meilleure solution est peut-être, finalement, de ne rien raconter. Ou plutôt de laisser la musique faire le 
travail pour lequel je l'ai imaginée. 

Alors, qu'est 
Cécilian ? Un album sur l'enfance, sa magie quotidienne, ses petits riens qui la rendent 
infinimement précieuse. C'est aussi le récit d'une amitié hors norme. Voilà. Enfance, amitié : tout est dit, du 
moins l'essentiel.

Dans mon parcours musical, et voici qui est plus intéressant, 
Cécilian est un disque pivot. A la différence des 
albums antérieurs, où l'imaginaire prenait parfois le pas sur le sujet, je sais très exactement ce que je veux 
raconter, et la manière par laquelle je veux y parvenir : le chemin ici s'appelle simplicité. Contrôler l'instinct, 
qui jusqu'à cet album a présidé, pour le meilleur ou non, à l'élaboration de mes projets. Pour être juste, ne 
pas s'éparpiller. Maîtriser le son de mon nouveau synthé, le Yamaha PSR-510, qui m'a un peu échappé sur 
The Winds of Heaven, le précédent album signé Digital.

Ce qui me semble frappant à l'écoute de 
Cécilian, c'est son caractère épuré. Les mélodies, les arrangements
sont simples, sans ajout inutile. C'est un voyage léger comme l'amitié, aérien comme l'enfance. L'album tout 
entier est ramassé sur 28 minutes. Encore une fois, il n'y avait rien de plus à dire. 

J'ai mis six mois à le composer. Autant que le monstre
 Jurassic Park et ses 92 minutes de musique tous 
azimuts. C'est dire le soin que j'y ai apporté, comme jamais auparavant, changeant de manière 
fondamentale et définitive ma méthode de composition.
Composé, interprété, réalisé et produit par Tim Elliott
Sauf *: "Valse n°2" de 
Dmitri Chostakovitch / "X-Files Theme" de Mark Snow / arrangements : Tim Elliott

Clavier : 
Yamaha PSR-510

Enregistrement : mai 1996
Durée totale : 28'33
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SUR L'ALBUM
par Tim Elliott
FICHE TECHNIQUE
CHOIX DES TITRES A 
L'ECOUTE
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"choix des titres à l'écoute".


1

2

3

4

5

6

7

8

9




Ouverture
3.47
Enfance
3.35
Calypso
2.25
Esperanto
2.54
The Voyager
3.18
Cilian's Waltz*
2.44
Heartline
1.31
The Voyager II
3.58
Cilian's Final Reggae
4.16
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Cécilian
Tim Elliott, 1996
Timian Prod.