Plus d'extraits pour cet album, qualité oblige (à mon humble avis, bien entendu, et par comparaison avec les
deux précédents) !
J'ai choisi à la fois certains de mes morceaux préférés et des titres très contrastés, histoire d'avoir un aperçu
assez large des différents sons de Jurassic Park, de compositions orchestrales à la John Williams ("Isla
Nublar") à des jolies bizarreries rythmiques ("The Mystery of John Hammond"), en passant par deux
morceaux en 6/4 ("Jurassic Park Gates", très rock, et la première partie de "Electric Wire Fence", plutôt...
inclassable !) ou un titre qui commence comme une messe, enchaîne sur une partie très percussive et
termine en "russian dance" ("Tim, Lex and the Raptors")...
Sans oublier les "tubes" : "Tyrannosaurus Rex", deuxième partie, ou "Tim in the Tree" ; la noirceur
électronique de "Nedry's Betrayal" ou le morceau de bravoure du "Finale", dont vous ne pourrez entendre
que la première moitié - faites-moi confiance, c'est la meilleure...
deux précédents) !
J'ai choisi à la fois certains de mes morceaux préférés et des titres très contrastés, histoire d'avoir un aperçu
assez large des différents sons de Jurassic Park, de compositions orchestrales à la John Williams ("Isla
Nublar") à des jolies bizarreries rythmiques ("The Mystery of John Hammond"), en passant par deux
morceaux en 6/4 ("Jurassic Park Gates", très rock, et la première partie de "Electric Wire Fence", plutôt...
inclassable !) ou un titre qui commence comme une messe, enchaîne sur une partie très percussive et
termine en "russian dance" ("Tim, Lex and the Raptors")...
Sans oublier les "tubes" : "Tyrannosaurus Rex", deuxième partie, ou "Tim in the Tree" ; la noirceur
électronique de "Nedry's Betrayal" ou le morceau de bravoure du "Finale", dont vous ne pourrez entendre
que la première moitié - faites-moi confiance, c'est la meilleure...
Comme je l'ai dit précédemment, j'écoute peu mes premiers albums. Enfin, tous, sauf un : Jurassic Park. Ce
disque reste à ce jour l'un de mes préférés. Parce qu'il est, à l'image du film de Spielberg dont il est inspiré,
totalement hors norme. Long de plus de 92 minutes, il cumule les références et les genres : rock, dance,
électro, orchestral, ethnique, tout y passe - et pas pour le plaisir de partir dans tous les sens, mais parce
que c'est ainsi que me vient la musique, avec frénésie, avec le même instinct que celui qui a présidé à
l'élaboration de E.T.
De plus, l'expérience de l'Aigle de la nuit... m'a servi de leçon. Je prends le temps de transcrire la quasi
totalité des morceaux en partitions (exercice qui me rebute pourtant et que j'ai fini par abandonner à partir
de Zacharie) ; je soigne également l'étape à la fois excitante et laborieuse de l'enregistrement. Excitante
parce qu'elle signifie la finalisation de plusieurs mois de recherches et de travail ; laborieuse parce que mes
moyens techniques sont limités : je dois ainsi enregistrer chaque titre l'un après l'autre dans mon unique
séquenceur, puis transporter mon synthé de ma chambre au salon familial où se trouve la seule chaîne
stéréo de l'appartement (coup de chance, elle est d'excellente qualité), transférer l'enregistrement sur une
cassette audio (eh oui, il y a à peine plus de dix ans, les ordinateurs ne sont pas si abordables ni si simples
à utiliser...), avant de retourner dans ma chambre et tout recommencer. Le tout, plusieurs fois par jour !
Mais le résultat est, je crois, à la hauteur. Jurassic Park est un album puissant, porté par une incroyable
énergie et par la folle insouciance avec laquelle je le compose - on peut le dire, sans réfléchir ! et en l'espace
de seulement six mois.
J'en suis d'autant plus fier et, encore aujourd'hui, stupéfait, que j'ai alors seize ans et seulement deux
albums achevés (et imparfaits) derrière moi. Ce qui s'est passé pour en arriver là, je suis incapable de
l'expliquer. Je dois même reconnaître avec honnêteté que le film de Spielberg n'en est responsable que pour
partie. Certes, j'ai aimé ce long métrage révolutionnaire (ainsi que le roman dont il est adapté), formidable
preuve du savoir-faire de maître Steven lorsqu'il s'agit de jouer les amuseurs publics pour le monde entier.
Cependant le plaisir du spectateur ne saurait éclairer à lui seul l'énergie invraisemblable du compositeur.
Que puis-je dire d'autre ? J'avais ça en moi, qui attendait. Le coté démesuré du projet m'a permis de
m'exprimer. Et c'est très bien ainsi !
Touche finale a posteriori : lors de l'édition CD de Jurassic Park, en 2004, j'ajoute quelques extraits sonores
du film - ce que je viens de faire quelques semaines avant dans le Retour, et ce que j'aurais fait dès E.T. si
j'en avais eu les moyens à ce moment-là. Vive la technique moderne !
disque reste à ce jour l'un de mes préférés. Parce qu'il est, à l'image du film de Spielberg dont il est inspiré,
totalement hors norme. Long de plus de 92 minutes, il cumule les références et les genres : rock, dance,
électro, orchestral, ethnique, tout y passe - et pas pour le plaisir de partir dans tous les sens, mais parce
que c'est ainsi que me vient la musique, avec frénésie, avec le même instinct que celui qui a présidé à
l'élaboration de E.T.
De plus, l'expérience de l'Aigle de la nuit... m'a servi de leçon. Je prends le temps de transcrire la quasi
totalité des morceaux en partitions (exercice qui me rebute pourtant et que j'ai fini par abandonner à partir
de Zacharie) ; je soigne également l'étape à la fois excitante et laborieuse de l'enregistrement. Excitante
parce qu'elle signifie la finalisation de plusieurs mois de recherches et de travail ; laborieuse parce que mes
moyens techniques sont limités : je dois ainsi enregistrer chaque titre l'un après l'autre dans mon unique
séquenceur, puis transporter mon synthé de ma chambre au salon familial où se trouve la seule chaîne
stéréo de l'appartement (coup de chance, elle est d'excellente qualité), transférer l'enregistrement sur une
cassette audio (eh oui, il y a à peine plus de dix ans, les ordinateurs ne sont pas si abordables ni si simples
à utiliser...), avant de retourner dans ma chambre et tout recommencer. Le tout, plusieurs fois par jour !
Mais le résultat est, je crois, à la hauteur. Jurassic Park est un album puissant, porté par une incroyable
énergie et par la folle insouciance avec laquelle je le compose - on peut le dire, sans réfléchir ! et en l'espace
de seulement six mois.
J'en suis d'autant plus fier et, encore aujourd'hui, stupéfait, que j'ai alors seize ans et seulement deux
albums achevés (et imparfaits) derrière moi. Ce qui s'est passé pour en arriver là, je suis incapable de
l'expliquer. Je dois même reconnaître avec honnêteté que le film de Spielberg n'en est responsable que pour
partie. Certes, j'ai aimé ce long métrage révolutionnaire (ainsi que le roman dont il est adapté), formidable
preuve du savoir-faire de maître Steven lorsqu'il s'agit de jouer les amuseurs publics pour le monde entier.
Cependant le plaisir du spectateur ne saurait éclairer à lui seul l'énergie invraisemblable du compositeur.
Que puis-je dire d'autre ? J'avais ça en moi, qui attendait. Le coté démesuré du projet m'a permis de
m'exprimer. Et c'est très bien ainsi !
Touche finale a posteriori : lors de l'édition CD de Jurassic Park, en 2004, j'ajoute quelques extraits sonores
du film - ce que je viens de faire quelques semaines avant dans le Retour, et ce que j'aurais fait dès E.T. si
j'en avais eu les moyens à ce moment-là. Vive la technique moderne !
Composé, interprété, réalisé et produit par Tim Elliott
Clavier : Yamaha PSS-795
Enregistrement : mars-avril 1994
Durée totale : 92'42
D'après le film de Steven Spielberg (1993), avec Sam Neill, Laura Dern, Joseph Mazzello, Ariana Richards,
Jeff Godlblum, Richard Attenborough, Bob Peck, Samuel L. Jackson, Martin Ferrero, Wayne Knight, B.D. Wong
- Scénario : David Koepp, Michael Crichton d'après le roman de Michael Crichton - Musique : John Williams
Clavier : Yamaha PSS-795
Enregistrement : mars-avril 1994
Durée totale : 92'42
D'après le film de Steven Spielberg (1993), avec Sam Neill, Laura Dern, Joseph Mazzello, Ariana Richards,
Jeff Godlblum, Richard Attenborough, Bob Peck, Samuel L. Jackson, Martin Ferrero, Wayne Knight, B.D. Wong
- Scénario : David Koepp, Michael Crichton d'après le roman de Michael Crichton - Musique : John Williams
SUR L'ALBUM
par Tim Elliott
par Tim Elliott
FICHE TECHNIQUE
CHOIX DES TITRES A
L'ECOUTE
L'ECOUTE
Les titres en vert sont disponibles à l'écoute.
CD 1
Incident at Isla Nublar
4.50
The Mystery of
John Hammond
2.37
Nedry's Betrayal
2.38
Isla Nublar
4.22
The Raptor's Birth
2.53
Life according to Malcolm
4.47
Tim and Lex
1.33
Jurassic Park Gates
2.48
The Triceratops
4.25
Tyrannosaurus Rex
6.55
Nedry's Death
3.37
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CD 2
Tim in the Tree
5.29
Petticoat Lane
3.36
The Brachiosaurus
5.07
Galliminus
4.01
Electric Wire Fence
9.03
Muldoon's Death
3.29
Tim, Lex and the Raptors
5.06
Finale
15.18
Jurassic Park
Tim Elliott, 1994
Timian Prod.
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